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« SIMOA » : Une avancée dans le diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer

Le 19 octobre 2019, lors du Congrès d’automne du District I.D.F.O., le Gouverneur Alain SCHETTINO avait convié en qualité d’invité d’honneur  le Professeur Bruno DUBOIS, Directeur de l’Institut de la Mémoire et de la Maladie d’Alzheimer au sein de l’hôpital de La Pitié Salpêtrière. Après une conférence brillante, compréhensible par tous, teintée d’humour malgré la gravité du sujet, le Docteur Jacques MARTIN, Président de LIONS ALZHEIMER lui avait remis un chèque de 50 000 euros.

Au cours de cette année 2019-2020, LIONS ALZHEIMER, pour répondre aux souhaits d’un grand nombre de membres Lions a étendu ses objectifs à la RECHERCHE : ce don venait donc concrétiser cette nouvelle ambition tout en émettant le désir qu’il soit utilisé d’une façon pragmatique et visible pour l’ensemble des Lions.

Ce souhait a été largement entendu, et nous laissons la parole au Professeur DUBOIS.

"Votre soutien fait avancer la recherche sur la maladie d’Alzheimer et améliore la prise en charge des patients."

La découverte de biomarqueurs a marqué une avancée considérable dans la connaissance et dans le diagnostic des maladies neurodégénératives, et en particulier de la maladie d’Alzheimer.

De quoi s’agit-il ?

Comme chacun sait, la maladie d’Alzheimer est une maladie du cerveau. Elle se caractérise par des lésions qu’Aloïs Alzheimer a identifié lui-même dans le cerveau de patients lors d’un examen post-mortem et qu’il a rapporté en Novembre 1906 au Congrès de Tübingen en Allemagne: il s’agit de l’accumulation d’une protéine anormale, la protéine amyloïde, et d’une dégénérescence des neurones liée à des modifications d’une autre protéine, la protéine tau. Jusqu’à il y a quelques années, la certitude du diagnostic ne pouvait donc être établie qu’après le décès des patients ou, dans des cas exceptionnels, par une biopsie du cerveau, seul moyen de mettre en évidence la présence de ces 2 altérations. Si bien que, dans la pratique clinique quotidienne, le diagnostic de la maladie n’était qu’un diagnostic de probabilité sans que l’on puisse jamais le certifier du vivant des patients.

À l’aube des années 2000, deux découvertes considérables vont radicalement modifier cette réalité. Il y a tout d’abord la possibilité d’identifier, dans le liquide céphalo-rachidien, le taux des protéines amyloïde et tau. Il se trouve, en effet, que le liquide céphalo-rachidien (LCR) entoure le cerveau et récupère ainsi les protéines produites dans le cerveau. L’étude de ce liquide est donc une fenêtre qui ouvre sur le fonctionnement cérébral. Une simple ponction lombaire permet de récupérer ce liquide et d’avoir maintenant des informations précises sur ce qui se passe dans le cerveau des patients. La deuxième révolution vient de la possibilité de visualiser directement les lésions dans le cerveau lui-même par un examen de neuro-imagerie, le TEP-Scan : ceci, grâce à l’injection dans le bras du sujet d’une molécule radioactive qui vient se fixer sur les lésions cérébrales de la maladie. Ces deux approches, ponction lombaire et TEP-scan, permettent, aujourd’hui, de vérifier que les symptômes présentés par les patients sont bien liés à la maladie d’Alzheimer et non pas à une autre forme de maladie du cerveau.

Ces avancées ont eu de nombreuses conséquences importantes

  • tout d’abord, dans notre pratique clinique, il nous est maintenant possible d’affirmer le diagnostic du vivant des patients;
  • de plus, les marqueurs du LCR permettent d’identifier la maladie à un stade très précoce, à un moment de son évolution où les symptômes sont encore très discrets ;
  • dans le domaine de la recherche, il nous est également possible d’inclure des patients « certifiés » dans les essais thérapeutiques. Il faut rappeler, en effet, que les essais de nouveaux médicaments s’adressaient jusque-là à des cohortes de patients, dont plus d’un tiers n’avait pas en réalité la maladie d’Alzheimer ;
  • toujours dans le domaine de la recherche, il est possible d’identifier des sujets porteurs de lésions cérébrales, mais chez qui les symptômes cliniques ne se sont pas encore manifestés. Ces sujets à risque de développer la maladie constituent une population très étudiée aujourd’hui pour tester des hypothèses pharmacologiques ou d’interventions non pharmacologiques dans le but de prévenir ou de ralentir la survenue de la maladie. Ces approches préventives peuvent avoir un impact très important en termes de santé publique puisque il a été calculé que si on arrivait à retarder ne serait-ce que de cinq ans l’entrée dans la maladie, cela entraînerait, de fait, une diminution de 50 % du nombre de patients touchés.

Mais comment repérer les sujets sains à risque ou les patients au tout début de la maladie ?

Faudrait-il faire des ponctions lombaires ou des examens TEP-scan dès qu’il y aurait suspicion de cette maladie, sachant qu’un grand nombre de personnes se plaignant d’une perte de mémoire ne sont pas forcément atteints de maladie d’Alzheimer ?

 C’est pour rationaliser ces examens invasifs ou coûteux qu’une intense activité de recherche se développe aujourd’hui dans le but d’identifier, par simple prise de sang, des marqueurs, cette-fois sanguins, qui permettraient de présélectionner les patients à risque de maladie d’Alzheimer. On ne demande pas à ces marqueurs sanguins une fiabilité à cent pour cent mais simplement de permettre une présélection des sujets à qui on proposera des bilans plus approfondis . Depuis une dizaine d’années, des publications scientifiques font état de résultats plutôt encourageants. Aujourd’hui, la méthode qui semble  la plus efficace pour identifier, par simple prélèvement sanguin, les sujets porteurs de lésions cérébrales de la maladie d’Alzheimer utilise un appareil d’une extrême sensibilité, le SIMOA.

L’Institut de la Mémoire et de la maladie d’Alzheimer (IM2A)

Notre centre, l’Institut de la Mémoire et de la maladie d’Alzheimer (IM2A) est en pointe dans ces recherches, nous avons été un des premiers centres en France à proposer aux patients la ponction lombaire et la mesures des marqueurs dans le LCR. Nous souhaitions continuer dans cette dynamique et pouvoir acquérir cet appareil pour en tester la performance des marqueurs sanguins et en faire bénéficier les patients que nous suivons à la Salpêtrière.

Grâce à la mobilisation du « Lions Alzheimer » et à celle de la Fondation pour Recherche sur Alzheimer (la FRA), il a été possible d’acquérir cette technologie SIMOA, non encore diffusée en France. Cet équipement vient d’être installé dans le service de Biochimie Médicale de l’Hôpital de la Salpêtrière, sous la responsabilité du Docteur Foudil Lamari. Grâce à cette acquisition, le site de la Salpêtrière va pouvoir faire progresser la connaissance sur les biomarqueurs de l’Alzheimer et améliorer sa prise en charge diagnostique, notamment dans les formes précoces. Mais son intérêt ne s’arrête pas à cette seule maladie car le SIMOA permet d’analyser d’autres biomarqueurs que ceux de la maladie d’Alzheimer.

Merci !

Je tiens donc, au nom de mon équipe mais aussi au nom de tous nos patients qui vont pouvoir bénéficier de cette avancée remarquable, à remercier très chaleureusement le « Lions Alzheimer » et rendre hommage à la grande générosité de ses membres.

LIONS ALHEIMER remercie chaleureusement tous les Clubs qui ont contribué par leurs dons, par leurs messages, par leurs soutiens actifs à permettre cette belle avancée médicale. Nous continuerons à œuvrer avec passion et obstination à venir en aide aux malades, aux aidants en souhaitant que dans les années qui viennent des solutions thérapeutiques puissent voir le jour afin, sinon d’éradiquer cette maladie, du moins de permettre de la vivre avec plus de douceur.

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Siège Social - Maison des Lions
295, rue Saint Jacques 75005 Paris

Adresse administrative
Lions Alzheimer chez L.PORTET
4,Allée des Haies - 61400 - ST SULPICE SUR RISLE

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